VOUS AVEZ OUBLIÉ VOS IDENTIFIANTS ?

Les sociétés de l'USLY



AIR-CLUB YVERDON-LES-BAINS

Contact: Denis ROSSIER
Chemin de l’Aérodrome 2 1400 Yverdon-les-Bains Téléphone fixe: 026 653 15 85 Téléphone mobile: 076 348 15 85 Site internet: http://www.lsgy.ch/
Photo de AIR-CLUB YVERDON-LES-BAINS

Informations

L’école de vol à moteur de l’Air Club d’Yverdon-les-Bains (CH-RF 110.104) est reconnue par l’Office fédéral de l’aviation civile et forme ainsi chaque année de nombreux pilotes, dont certains poursuivent une carrière dans l’aviation professionnelle.
NAISSANCE DU CLUB
A l’hôtel du Paon, le mercredi 3 avril 1935, s’est constitué l’Air-Club d’Yverdon. Le but premier de cette société était d’engager les autorités communales à entreprendre le plus rapidement possible les travaux d’aménagement du terrain ; celui-ci avait déjà été approuvé par l’Office Aérien Fédéral. Cette séance constitutive, présidée par Ernest Savary, adopte les statuts de l’Air-Club et nomme un comité de 3 membres : MM. Ernest Savary président, Charles Doudin caissier et Louis Jaccard secrétaire.
Le 29 juin 1938 l’Air-Club émit un emprunt de 5000 frs destiné à la construction d’un hangar pour y loger l’avion du club, un biplan Toth de Havilland. Le dimanche 11 septembre 1938, un grand meeting fut organisé par l’Air-Club et la section vaudoise de l’AéCS à l’occasion de l’inauguration de l’aérodrome et du hangar en bois, encore utilisé aujourd’hui. Le succès fut complet et les 4000 spectateurs purent apprécier les prouesses des pilotes Kammachet, Liardon et Savary sur Bucher 131.
Au cours de cette fête, plus de 200 personnes reçurent le baptême de l’air. Puis vint l’année 1939 ; toutes les activités aériennes furent interdites. En 1942, le président Savary fit l’acquisition d’un avion moderne Klemm triplace à aile basse 130 CV. Le biplan de l’Ai-Club était toujours là, dans son hangar.
La guerre étant terminée, l’activité aérienne put reprendre. La journée du 22 avril 1946 a été une journée noire pour l’aviation yverdonnoise : lors du décollage, à 150 mètres du sol, l’avion de M. Savary piqua du nez et vint s’abattre à quelques centaines de mètres de l’aérodrome. On imagine la consternation au sein du club. Sans se laisser démoraliser par ce tragique accident, L’Air-Club organisa le 14 septembre 1947 un meeting de propagande qui connut un joli succès.
Il fallait penser à l’avenir. L’Air-Club se proposa de former des pilotes dans le cadre d’une école d’aviation yverdonnoise. Cette école dirigée par le capitaine Lindecker, instructeur militaire et civil a débuté en automne 1948. Il a été rejoint en 1949 par M Eugène Heiz, pilote militaire. De nombreux pilotes ont été formé par cette école dont MM Murice Bettex, et Edmond Ishcy, aujourd’hui décédés. En 1949 l’Air-Club comptait 74 membres et c’est cette année-là que parut le premier bulletin de club « Plein Gaz » ou il est fait mention de l’achat du Piper HB-OEX.
Au conseil communal d’Yverdon, M Jean Vautier présenta une motion concernant le développement de l’aérodrome d’Yverdon et demandant que cette fille fasse officiellement candidature pour la possession du futur aéroport vaudois, en lieu et place d’Ecublens. Le journal d’Yverdon imprime : Lausanne ne se sera probablement pas enchantée de cette suggestion, elle se sentira atteinte dans son prestige, mais c’est un mal dont on peur facilement se remettre.
Dans son mémoire du 10 mai 1951, l’Office Fédéral de l’Air conclut que malgré certains avantages d’Yverdon, c’est le projet d’Ecublens qui devrait être préféré On connait la suite…
Le mardi 14 aout 1951, grande animation à l’aérodrome pour assister au passage du Tour de Suisse aérien avec l’épreuve de l’atterrissage de précision. En été de l’année 1952, l’aménagement de la buvette et du local administratif est terminé.
L’Air-Club fait l’acquisition, le 6 avril 1960, d’un avion Jodel Ambassadeur qui fut remplacé en 1970 par un quadriplace Jodel Major. En 1961, construction d’un nouvel hangar pour 3 avions.
Les années 1964 et 1965 sont marquées par la présence d’un instructeur M. Ruesch, spécialiste de la virtuosité ; de vastes projets sont échafaudés, hangars, école suisse de voltige etc. Le conseil communal a accordé le droit de superficie, mais un référendum est lancé et en votation populaire le souverain yverdonnois refuse ce projet. Tout est réduit à néant.
Dans le courant de 1968, une convention est passée entre l’Air-Club et l’Ecole mobile d’aviation générale dirigée par M Aldo Guanzini, pilote instructeur. L’Air-Club lui confie l’exclusivité de la formation des pilotes avec obligation d’utiliser les avions du club. Suite à l’achat de nouveaux avions, un litige intervint qui mit fin à quelques années de fructueuses collaborations. Ce sont des instructeurs de l’Air-Club qui reprirent le flambeau et qui, aujourd’hui encore, forment les pilotes qui assurent la relève.
On peut signaler à titre anecdotique, que jusqu’aux années 70 il n’y avait à l’aérodrome pas d’eau, pas d’électricité et pas de citerne à essence pour les avions. On se ravitaillait en eau à la ferme des moulins par boilles de 60 litres, en benzine par fût de 250 litres en provenance de Planeyse (NE). Quant à l’éclairage de la buvette, c’était à l’époque des lampes à gaz ; pour ce qui est de l’existence des W.C. c’est un sujet à éviter.
Tous ces inconvénients n’ont pas empêché les activités de l’Air-Club de se développer, ceci grâce à deux anciens Présidents, Messieurs Jean Guex et Albert Rosselet qui ont en partie résolu les problèmes évoqués ci-dessus.
Plusieurs Meetings de haut niveau ont été organisés par de nouveau dirigeants en 1971, en 1975 pour les 40 ans de l’Air-Club, en 1985 pour ses 50 ans, en 1988 pour les 50 ans de l’aérodrome. En 1990, durant une semaine, se déroulèrent, les championnats du monde de voltige avec en apothéose un meeting qui fût, cette année-là, le plus important d’Europe.
Depuis 1990, l’activité aérienne sur l’aérodrome d’Yverdon-les-Bains a augmenté de façon réjouissante ; c’est la raison pour laquelle le Comité s’est penché sur le projet d’une piste en dur. Les travaux ont pu débuter en janvier 2000 pour se terminer en mai de la même année. C’est donc avec des infrastructures de haut niveau que l’Air-Club peut continuer à se développer.

Mis à jour il y a 11 mois.

HAUT